Auberge du vieux chêne

Fendril lacha sa hallebarde qui continua à tourner autour de ses hanches tel un cerceau. Il mit alors sa main dans le champ de rotation du manche de son arme, pour profiter de sa force centrifuge et propulser sa hallebarde sur Alberoth.
Désarmé, Fendril se concentra un instant. Il se préparait pour la prochaine action.

Un druit dans l'air....oui, quelque chose fendait l'air à une vitesse incroyable. Encore en train d'esquiver par des saltos, Alberoth regarda droit vers l'objet qui fonçait vers lui.

D'un abile coup de pied, il dévia la hallebarde et stopa sa rotation. Il retomba silencieusement debout à terre, et ouvrit la main gauche pour reccueillir l'arme qui tombait. Un sourire se dessina sur son visage : il avait récupéré l'arme de son adversaire.

Pourtant il ne dit rien, et resta concentré. Son ennemi enfin désarmé, et très certainement fatigué, devenait une proie facile...cependant, il savait que Fendril avait beaucoup plus de ressources qu'il ne laissait paraître.

Ne voulant prendre aucun risque, il rengaina son épée (ne voulant pas lâcher son nouveau trésor), dégaina son 9 millimètres et tira plusieurs fois sur Fendril.

Hrp : T'as combien de mains Alberoth =P ?

hrp : Ah merde ouai lol XD jvous ai pas dit, en fait, jsuis une araignée ^^ je corrige ça tout de suite

D'un bond majestueux, Fendril disparut dans les nuages, esquivant du même coup les balles tirées sur lui. Le saut de Fendril était largement au dessus des capacités d'un humain normal : Il avait littéralement sauté dans le ciel, dépassant tous les buildings, et sortant du champ de tir de son adversaire.
Pourtant Alberoth possédait toujours l'arme de Fendril, et celui-ci ne semblait pas pret à abandonner le combat.
En réalité, tout cela faisait partie de la stratégie de Fendril. Il était maintenant en position très favorable du fait qu'Alberoth ne pouvait pas le voir, ni l'atteindre, alors que lui, en était bien capable.

Loin dans les airs, Fendril stoppa net son ascension et commença à chuter tout en continuant à charger son énergie. Il faudrait encore une trentaine de secondes pour arriver dans le champ de vision d’Alberoth, mais son attaque en prendrait dix de moins.

Une soif de sang hors norme, une force et une rapidité stupéfiante, un oeil aiguisé et une ouïe extrèmement fine : c'est ce qui caractérisait le mieux Alberoth.

Lorsque Fendril "s'envola" dans les airs, Alberoth se concentra sur les vibrations. Il avait disparu derrière les nuages, il ne pouvait donc pas le voir. Mais il pouvait entendre l'air se fendre lors de la progression de son ennemi.

Il rengaina rapidement son arme à feu, courut vers le batiment le plus proche et sauta sur le mur. Il continua de courir à la verticale, tout en écoutant l'air. Fendril avait commencé à redescendre. Il calcula rapidement son coefficient de chute et détermina un point d'impact.

Arrivé presque à la même hauteur que Fendril il abaissa la hallebarde. La lame vînt frapper la brique. Alberoth s'appuya sur la hallebarde et décola du mur. Il arriva au point d'impact qu'il avait calculé : alors que Fendril "tombait", il fut projeté sur la droite d'un coup de pied d'Alberoth et s'encastra dans les vitres d'un immeuble derrière l'auberge.

Le démon retomba sur ses pieds au sol, satisfait. Fendril en aurait pour un petit moment à s'extirper des décombres. Aussi il courut vers la porte de l'auberge et prit Miniriël dans ses bras. Il regarda Extasy et lui lança un baiser pervers.

"A plus ma jolie"

Et il disparut dans les ruelles sombres.

*Maintenant plus rien ne pourra nous empêcher de déclencher l'apocalypse*

hrp : si tu trouve mon post trop injuste, tu peux riposter Wink

Hrp : J'y compte bien.

Fendril arrivait dans le champ de vision d'Alberoth il avait à la main une hallebarde d'énergie pure. Alors qu'Alberoth utilisait la Hallebarde comme appuis pour sauter, celle-ci se décrocha du mur d'elle même.

Fendril, pouvait à sa guise rappeler sa hallebarde à lui, et il l'avait fait quand Alberoth allait sauter, ce qui le déséquilibra au moment de sa projection. Il se retrouva donc trop bas pour atteindre Fendril, mais de plus la hallebarde le faucha en l'air.
Enfin, pour en finir définitivement, il envoya de toutes ses forces sa hallebarde d'énergie qui alla exploser sur Alberoth, déjà blessé et encore en l'air.

Voici donc la situation : Alberoth n'avait pas pensé que Fendril pouvait contrôler Longinus à distance, et était de ce fait parti dans une mauvaise direction.
Encore en l'air il se fit traverser par Longinus, puis par Javelin, la hallebarde de lumière de Fendril. Il est impossible d'esquiver un projectile en l'air. L'attaque était capable de tuer n'importe quel adversaire commun. Mais Alberoth était largement hors du commun, ainsi il était impossible de savoir ce qu'il allait se passer.

Fendril retomba a terre, sa hallebarde revint à lui, il l'attrapa d'une main et la plaqua dans son dos.

Alors qu'Alberoth posait la hallebarde sur le mur et commençait à s'appuyer sur le manche, elle lui échappa des mains. Il trébucha, encore sur le mur, et la brique dure lui errafla le visage.

Ayant perdu l'équilibre, il commençait à tomber mais il se rattrapa au mur par ses ongles aussi durs que la pierre qu'il planta dans le ciment. La lame de la hallebarde avait meutrit ses mains et il ne tiendrait pas longtemps. Il reprit appui sur une brique dépassant légèrement du mur et regarda rapidement autour de lui. Un escalier. Assez loin mais atteignable. Il se décrocha du mur et sauta sur sa droite au même moment ou la hallebarde d'énergie atteignait l'endroit où il se trouvait plus tôt et déclenchait une terrible explosion qui fit un trou dans le batiment.

Des cris de panique se firent entendre et venaient de l'immeuble endommagé.

La déflagration avait tout de même été bénéfique pour Alberoth : la poussée l'avait aidé à atteindre l'escalier qui se trouvait plus bas, mais son dos était brûlé. Le cuir de son manteau avait brûlé et laissait apparaîte un étrange tatouage dans le dos du démon.

Il se releva et descendit rapidement les escaliers pour se retrouver à la droite de Fendril.

"Putain ! Mon manteau ! Regarde ce que t'as fais !"

Il hôta son manteau. Les muscles développés de son torse nu étaient contractés de colère.

L'homme lézard assistait, placide et profondément inintéressé par ce combat qui ne le concernait pas. Cependant il crut sentir les balbutiements d'un appel de la part de sa maîtresse, mais ceux-ci restaient flous et inachevés pour s'imposer face aux contraintes de la tablette.
Tous ses sens attendirent alors la fin de l'ordre et la formation de ce dernier.

Extasy fut impressionnée par la force et la vitesse de frappe de la hallebarde de Fendril. Le combat commençait enfin. Alberoth se releva, apparemment contrarié. C'était le moment idéal.
Alors qu'Alberoth faisait de nouveau face à Fendril, Extasy s'avança et tendit une main vers eux, et en particulier en direction d'Alberoth.

Godzilla, détruis ce démon.

Terminant de prononcer son ordre, Extasy dirigea le regard vers Fendril, un sourire amusé sur les lèvres.
Elle n'avait sans doute pas conscience de l'ampleur de la situation et du fait qu'elle venait de s'impliquer dans un combat impitoyable.
Mais Extasy n'avait pas agis sans raison. Envoyer Haborym contrer Alberoth, s'était prouver à Fendril que ce gros lézard pouvait être un atout !
De plus, en bravant l'interdiction d'intervenir dans le combat que le chevalier loup s'était attribué, Extasy lui montrait qu'elle n'était pas du genre à se soumettre à l'autorité.
Et dernier motif, elle voulait s'assurer qu'Alberoth serait bel et bien stoppé.

Haborym ne se fit pas prier.
A peine les mots prononcés par la jeune fille, il se redressa, d'un tour de tête, il fit craquer ses cervicales et enfin il se lança toutes griffes dehors vers Alberoth. Acoompagnant sa chute d'un rugissement qui semblait trouver un écho inquiétant au sein même de la cage thoracique reptilienne.

"Non mais oh ! ça va hein ? tu crois que c'est équitable 2 contre un ?"

Alberoth fulminait. Le lézard allait bientôt attaquer. Il l'aurait facilement repoussé d'une onde de choc, mais il espérait que Fendril le ferait à sa place, lui qui voulait que personne d'autre n'intervienne. Profitant de ce court interlude, il lança au lézard :

"Tu te sens obligé de répondre à ses ordres ? Tu es fier et fort ! tu mérite mieux qu'elle comme maîtresse ! ou non, mieux : tu ne mérite aucun maître. Tu mérite d'êre libre et de faire ce qu'il te chante ! Je vois dans tes yeux ta révolte. Je sais ce que tu veux faire d'elle. Et enfin, ce n'est qu'une petite fille fragile. Tu n'en ferait qu'une bouchée et tu le sais."

Ayant rapidement analysé la situation : lézard géant + fille fragile = impossible naturellement -> lien magique oblige, il décida de retourner la situation à son avantage.

"J'ai compris pourquoi tu es lié à elle. En tant que puissants mages, nous pouvons détruire ce lien qui t'enchaine. Allons, joins-toi à nous. Et ensemble nous contrôlerons le monde ! Plus jamais personne ne te donnera d'ordres !"

Le gène vampire d'Alberoth lui conférait beaucoup de charisme (quand il en usait) donc une grande force de persuation. Il espérait qu'elle fonctionne sur Haborym

Hrp : Je me permet de reprendre la situation en arrangeant au mieux afin d'eviter les incoherences. Si ca ne plait pas à l'un d'entre vous, envoyez moi un MP.

Haborym tomba au sol dans un fracas digne de sa masse musculaire, l'horrible démon se retourna vers Alberoth, qui, fidèle à son arrogance pensa pouvoir le contrer d'un simple coup. Il lui lança quelques mots afin de le persuader grâce à ses avantages raciaux, mais sans succès. Haborym était, bien que contraint, décidé à tuer le Vampire.
Fendril quand à lui, se retrouvait face à une situation délicate : abandonner son duel loyal, ou combattre Haborym.

Fendril vit Alberoth revenir face à lui quasiment indemne. Il en était légèrement contrarié.

" J'ai apprécié la manière dont tu as déjoué Javeline, autant t'avouer que c'était un de mes derniers atouts. Mais il me reste encore quelques carte à....."

A ce moment de sa phrase, Fendril se coupa et fixa de ses yeux voilés le haut du bâtiment face à lui. C'est alors que suite à un ordre d’Extasy, le démon fonça doit sur lui. C'est ce qu'il cru durant un instant, mais il comprit peu de temps après que la personne ciblée n'était pas lui, mais Alberoth.

" Godzilla... "

Fendril était dans une impasse : Il ne pouvait plus prétendre à un duel à la loyale dans ces conditions, et combattre aux cotés de Haborym comme d'Alberoth le répugnait encore plus. Il savait qu'il mourrait certainement s'il combattait les deux en même temps. La mort était-elle la seule solution.
L'idée lui traversa l'esprit, mais il la repoussa. Il était totalement stupide de mourir dans cette condition. Le loup ne se bat que pour défendre et survivre.

Mais un dernier tour de main, devait être exécuté, afin de ne pas salir son honneur. Le combat n'était pas équitable.

" Toi, l'homme dont le nom m'échappe, c'est ici que s'arrête notre duel, laisse moi te rendre ce que je t'ai pris. "

Fendril lança alors Drain sur lui même, et renvoya la moitié de ses forces magiques restantes vers Alberoth. Dans son esprit, Fendril ne pouvait pas supporter d'être la cause de la défaite d’ Alberoth, aussi mauvais soit-il. Si Alberoth perdait, le mérite tout entier reviendrait à Haborym, et non à lui qui l'aurait soi-disant affaiblis.

" Je ne te souhaite pas bonne chance, et que l'un ou l'autre l'emporte, peu m'importe. Saches juste que si tu survis, nous reprendrons notre duel un jour. "

Fendril, avança alors en direction de l'auberge, et lorsqu'il croisa Extasy, il lui jeta un regard, puis lui dit :
" Je sais que dans ton esprit, cette action était juste. Je ne t'en tiendrais donc pas rancune. Mais je ne t'en remercie pas. Je ne sais pas ce que tu cherches à faire, et je ne comprends pas ta logique. Quoi qu'il en soit, je te laisse. "

Fendril entra dans l'auberge.

Nemingway sortit de l'auberge en croisant Fendril. Il avait entendu Dame Beatrix l'appeller.
" Deux élus ? Pensa-t-il. "
En face de lui, trois personnes : Extasy, Alberoth et Haborym. Et Fendril qui venait de passer.

Beatrix était plus loin dans la rue, et observait le combat. Nemingway couru la voir et s'adressa à elle pour savoir de qui il s'agissait.

" Ma Dame, dit-il, posant genou à terre. Me voici. Comment puis-je vous aider ? "

HRP : Je vais jouer le role de Beatrix pendant un moment.

" Qui sont ces gens Nemingway ? demanda dame Beatrix "

" Eh bien, si je ne me trompe pas nous avons en face de nous Haborym. Il s'agit d'un démon homme lézard, sa puissance dépasse de beaucoup la mienne. Il n'est pas très discret, j'ai pu recueillir beaucoup d'information sur lui. Il est doté d'une puissance physique hors du commun, mais ne semble utiliser ni magie, ni technologie moderne. En tant que chevalier, je pourrais le combattre, mais ma vie serait en danger. "

" Vas-y, nous fuirons une fois que je lui aurais volé sa capacité. "

" Très bien, je m'y attèle, dit Nemingway dégainant son arme. Que dois-je faire de l'autre ? "

" Il ne m'intéresse pas, j'ai déjà son pouvoir en moi. "

HRP : J’arrete d'utiliser Beatrix.

Nemingway avança droit vers Haborym et Alberoth.

Extasy se rendit compte qu'elle venait de faire une belle bêtise mais il était trop tard.
Elle observait Fendril, regrettant soudainement cette intervention. Elle fut choquée lorsqu'elle le vit redonner ses forces à Alberoth.

**Quoi ? Le traître...**

Elle serra les dents. Décidément, rien ne se passait comme elle le souhaitait.
Pire fut la pensée lorsqu'elle aperçu un être (Nemingway) s'approcher du lieu de combat et Fendril s'en éloigner.
Elle laissa Fendril placer sa phrase et lui en lâcha une dés qu'il eut terminé.

Plus tard, je m'occuperai de vous plus tard.

Extasy ne comptait pas retenir Fendril mais un élément important lui éclaira l'esprit. Elle lui lança avant qu'il ne s'en aille:

Hep, Mister, rendez-vous utile ! Sauvez au moins l'ange !

Elle n'ajouta rien d'autre, et ne vérifia pas si Wolf Walk l'avait écouté ou non, et s'il allait s'occuper de Miniriël ou pas [La pauvre, on l'avait tous laissée au sol, ensanglantée...].
Elle avait observé Nemingway puis Dame Beatrix et commençait à en déduire une certaine union hiérarchique.

**Il doit être son valet. En tout cas, il semble être sous ses ordres. Intéressant.**

Elle s'approcha de Beatrix, laissant une distance de 9 mètres, le manche de son épée, tenu dans sa main droite, pointée en direction de la Dame. Mais elle ne regardait absolument pas Beatrix. Le manche désignait le coeur de la femme mais la position et l'attitude d'Extasy ne donnaient aucun indice permettant de penser que Beatrix était menacée. D'ailleurs, elle ne regardait pas la femme. Et elle s'était déplacée comme si elle ne lui avait prêté strictement aucune attention.
Elle lâcha à Nemingway, en le regardant:

Hé toi, je t'interdis d'intervenir. Ce n'est pas ton combat. Tu as cinq secondes pour reculer. Moins si tu tentes de me nuire.

Son regard ne quittait pas Nemingway, sa position curieuse resta figée.

Elle transmit un message à Haborym en pensée.

**Occupe-toi du démon. Je tiens l'autre.**

Note: Si Béatrix se déplace, le manche épousera le même mouvement.
Mais vos personnages ne le savent pas, bien sûr.

Alberoth était las. On ne le laissait pas tranquille pour détruire le monde 5 minutes. Et pour une fois qu’un adversaire était à sa taille, il laissait place à un autre, dont il ne savait rien.

*Font chier. Dire que je m’amusait bien*

Lorsque Fendril lui rendit sa force magique, il la sentit pénétrer son être et cela lui fit le plus grand bien.

*Ah, douce extase du pouvoir, te revoila. *

Il laissa sa force revenir à lui, et l’apprécia comme s’il sentait le parfum de la chair tendre et pulpeuse d’une femme.

Il se retourna vers Fendril.

"Appelle moi « le serviteur de l’Apocalypse »"

Ses yeux, dont la pupille était fendue, ressemblaient maintenant vraiment à ceux d’un démon. Fendril sentit ce regard. Même s’il ne le voyait peut-être pas directement, une image s’affichait dans sa tête.

Fendril partit. Alberoth se retrouva face à Haborym. Mais d’autres personnes allaient sans doute intervenir. Il les entendait parler de sa position. Il élabora 2 plans en parallèle :

1. Se battre avec Haborym, le tuer et se tirer avec la fille.
2. Laisser le plouc [hrp : le prend pas mal Nemingway, c’est pas le but] se charger de la grosse bestiole, puis se tirer avec l’ange quand plus personne ne le regarderait.

Il se mit tout de même en position de combat, tout en surveillant du coin de l’œil la position de l’ange. [si WolfWalk la laissé dehors]. Il savait que ses maîtres la torturaient en ce moment même. Il se délectait de cette situation.

Miniriël était toujours allongée sur le sol, inconsciente. Mais elle ne perdait plus de sang. Il s’était étonnamment arrêté après avoir coulé quelques secondes. Mais elle souffrait. Son corps était parcourut de convulsions et ses muscles se contractaient. La pâleur de sa peau laissait voir l’activité violente de ses veines. Comme si elle se battaient contre un mal intérieur.

L’ange vivait son pire cauchemar. Elle luttait contre une atroce torture que lui infligeaient Géos et Chronos. Dans son « rêve » des diablotins la rouait de coup, la mordait, la griffait, lui pinçait les ailes et lui tiraient les cheveux. Son corps était meurtrit et son esprit tourmenté. Clouée au sol par la balle qu’elle avait reçu, ses tentatives de défense étaient vaines, et étaient contrées immédiatement par le lacet du fouet, un une morsure brûlante. Ses "laissez moi !" restaient inaudibles du monde réel.

Elle entendait les rires des démons résonner dans sa tête.

Haborym ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait mais les personnes autour de lui ne cessaient de fourmiller d'activité. Ne supportant plus ce brouhaha ambiant il se tint de toute sa hauteur sur ses deux pates arrières, leva la tête au ciel et lança un hurlement de guerre. Etrangement derrière la voix d'Haborym, on pourvait distinguer une deuxième voix torturée transformant le cri en complainte.

Maintenant me voilà réduit a chasser un être démoniaque.. Jusqu'où suis-je tombé, bordel. Bien sûr il s'agit d'un de ses pathétiques possédé socialisé qui s'abaisse au rang des mortels, mais tout de même. Ce démon oeuvrait probablement pour instaurer le chaos, la destruction et la luxure sur cette planète, et moi je suis en train de l'en empêcher. PUTAIN DE SA MERE!!

Les personnes voyant ou entendant Haborym sont touché par l'aura terreur

Terreur : La taille,la carrure, la nature, les dents et griffes acérées et les hurlements entre désespoir et fureur d'Habroym contribuent à provoquer la peur, en particulier chez les esprits inhabitués à la confrontation avec les créatures de type démon ou satanique (Les effets sont très variables d'un personnage à l'autre). Par exemple, Alberoth étant un démon et vu son caractère... j'imagine qu'il n'est pas sensible

La queue titanesque frappa l'asphalte de tout son poids, fissurant la pierre sous lui. Puis d'un coup il s'élança puissamment en direction d'alberoth. Il commença à se plier en avant pendant sa course jusqu'à presque toucher le sol de sa tête puis de ses pattes avant il frappa le sol, se projetant ainsi en l'air. Et de ses deux mains jointes frappa violemment le crâne d'Alberoth.

Fendril ramassa Miniriël il la porta pour la ramener au prêtre encore présent dans l'auberge, lui sans doute serait quoi faire. Il la déposa dans l'auberge, puis entendant le cri de Haborym, il s'approcha de l'entrée pour "observer" la situation si on peut dire.

Alberoth se délecta de la réaction d'Haborym. Son hurlement indiquait à la fois son impatience, mais aussi sa fureur. Derrière ce cris effrayant se cachait le cris d'un prisonnier. Mais Haborym avait reçu l'ordre de le tuer. La bête se retourna vers le démon et commença à le charger. C'est du moins ce qu'il pensait. D'une façon ou d'une autre, vu la vitesse et la trajectoire du lézard, sauter de coté aurait limité les dégats ; se disait-il.

Alors qu'Haborym arrivait sur lui, Alberoth fit 2 saltos à sa gauche et évita la charge. Cependant, lorsqu'il reposa les pieds pour un troisième salto, il fut destabilisé par la terre soulevée par la frappe d'Haborym qui avait touché le sol au lieu de lui. Il fut propulsé en avant et tomba sur les homoplates, ayant eut le réflexe de rentrer sa tête. Il se releva péniblement, mais malgré les éraflures dans son dos il ne saignait pas. D'ailleurs les coupures dans ses mains avaient déjà cicatrisé. Il fit craquer ses vertèbres et tira son épée.

"Tu es plus fort que ce que je croyais.... Parfait"

"*Maîtres, les mages...*
*Ils sont prêts.*
"*Parfait*

Les esquives d'alberoth avaient fait que ce dernier se trouvait dos à l'homme lézard, afin de rétablir le face à face. Il fouetta l'air de sa queue pour couvrir son dos en faisant volte face.
Il vit alors l'épée qu'avait dégainé la possédée. Haborym eut un petit rire à la vue du dard.
Grisvald bavait maintenant, les secondes qui avaient précédés avaient fait couler de l'adrénaline dans son sang, un adversaire avec du répondant, cela le ravissait.
Il décida de se forcer à parler, curieux du plan qu'ourdissait ce serviteur du malin. Ne sachant pas si un possédé socialisé ne parlait probablement pas la langue du prince des ténèbres.

dis-moi, quel que soit ton nom de démon... quels sombres desseins prépare-tu en ce lieu. Je suis cruieux et, avant que tu vomisses tes entrailles, j'ai bien envie de l'apprendre. Et si jamais tu survis, sache que même si pour l'instant je ne suis pas libre de mes agissements... Je participerais à l'avenir, avec plaisir à une oeuvre de destruction, une fois libéré de ma malédiction.

Alberoth prit l’air le plus civilisé possible et lança :

"Avec mes maîtres nous comptons nous servir de cet ange pour en extraire ses pouvoirs, ce qui, étant donné la manière dont nous allons les lui prendre, la tuera dans d’atroces souffrances et nous permettra de détruire ce monde. Mais avant cela nous comptons récupérer les fragments du fléau. Instaurer le chaos et la destruction dans ce monde, tel est notre but."

Le démon ferma les yeux et soupira

"Ah, douce volupté des cris de terreurs"

Il se reprit.

"A présent, assez parlé. Je me doute que tu me laisse assouvir mes desseins pour l’instant alors battons nous !"

Il se remit en position de combat, son épée toujours dans sa main droite.

Le cri de Haborym destabilisa Nemingway qui se stoppa net dans sa course. Il se retourna alors vers Beatrix et vit Extasy. Elle lui lanca un ultimatum, ce qui forca Nemingway a abandonner l'idée de combattre Haborym.

" Nemingway, reviens ici, ordonna Beatrix. "

Nemingway revint alors. Il observa Extasy, puis Beatrix.

" Si vous touchez à un seul de ses cheveux, je vous ferais repondre de vos actes, même si vous etes une femme. "

" Suffit ! Je me retire pour l'instant. Retrouve-moi dans l'auberge du vieux chène dans deux jours, dit Beatrix à l'intention de Nemingway. "

Après quoi nemingway se placa entre Beatrix et Extasy, laissant ainsi l'opportunité à Beatrix de partir.

Hrp : Laisse la partir pour que je n'aie plus a jouer avec stp.

HRP: Ha mais oui ^^ Extasy ne voulait pas la tuer (moi non plus d'ailleurs), juste te dissuader ^^
Tu vois Haborym ? C'est bien après toi qu'il en avait XD

Extasy fut également déstabilisée par Haborym.
Elle se reprit étonnamment assez rapidement. En effet, ce cri de guerre rageur donnait à Extasy l'impression qu'Haborym lui était entièrement dévoué ! Elle n'avait absolument pas perçu le cri de complainte. Pour elle, Haborym était ravi de se battre.

Elle observa Nemingway venir vers elle et le laissa parler, surprise d'une telle dévotion envers la femme qu'il protégeait en exposant son corps dans l'axe du manche. Mais elle garda son bras tendu, jusqu'à être certaine que Nemingway ne tente rien contre elle. Après quoi, elle abaissa son bras et se tourna vers lui pour, à son tour, formuler quelques avertissements.

Vous êtes bien courageux. Mais, si vous ne voulez pas subir de pression de ma part, laissez mon reptile tranquille. Et, en retour, je ferai de même vis-à-vis de vous deux. Ceci dit, si vous tentez de lui nuire, vous devrez en répondre de votre vie. Et si vous tentez de me nuire...

Extasy marqua un léger temps d'arrêt, laissant volontairement son avertissement en suspend. Elle devait être la plus dissuasive possible, sans pour autant tomber dans l'agressivité. Alberoth devait mourir aujourd'hui. Elle ne pouvait pas permettre qu'il en soit autrement. Elle reprit, toujours sur un ton qui se voulait assuré:

Je ne vous souhaite pas de savoir ce qui pourrait advenir de vous en ce cas.

Afin de donner plus d'ampleur à ses dernières paroles, elle fixa un moment Nemingway. Mais son regard n'avait rien de fermement menaçant. Elle ne souhaitait nullement le provoquer (bien qu'elle l'avait plus ou moins fait en ayant pris Beatrix pour cible). Cependant, elle n'hésiterait pas à engager les hostilités si ce dernier ne tenait pas compte de son avertissement.