Auberge du vieux chêne

Lia se tordait les mains, comme si elle était stressée. Mais pourtant elle répondit d'un ton grave :

"C'est à propos de Lia. Mais je vous en prie, allons en parler ailleurs."

Elle s'écarta du cadre de la porte pour laisser passer Genso.

hrp : Genso, je crois pas que je t'ai déjà dit comment elle s'appelait.

Un sourire se dessina sur le visage de l’aubergiste.

Non je pense que la tournée offerte par madame Eve les a tous saoulés… Nous pouvons discuter tranquillement ici…

Malgré sa réplique, le barman baissa la voie tout en s’approchant plus près d’Extasy.

Voila, la meilleurs solution, à mon avis, n’est pas de vous faire connaître de Jing, il serait trop difficile pour n’importe qui de s’en approcher directement. Il vous faut vous rapprocher de Wang, son frère cadet. C’est par lui que passe Jing pour se faire livré tout sa drogue. Il y a là deux choix qui s’offrent à vous, vous faire engager par Wang et se faire sa meilleure tueuse, ou l’attaquer de front pour le tuer. La deuxième solution est beaucoup moins habile a mon goût, mais si vous vous santé assez forte pour tuer toute seul les meilleurs tueurs de Jing, il vous sera facile de tuer Jing. J’ai bien dit facile de le tuer, pas de le trouver… Pour l’autre solution, je sais que Wang aime s’entourer de tueurs expérimentés et que Jing se procure ses hommes de mains chez les gardes du corps de son frère. Si vous remportez cette batail, vous serez très proche de Jing et le trouverez facilement, mais sachez qu’il vous faudra alors tuer les meilleurs gardes du corps de Jing et cette foi, il vous sera difficile de sortir de l’endroit où vous serez… Voila pour ce qui est de l’approche de votre cible…

Ted prit une pose, il servit deux cocktails, posa un verre devant Extasy et prit une gorgée du sein.

Goûtez, ceci est très raffiné, je doute que ça ne vous plaise pas… Pour se qui est des repères des deux mafieux, ceci est plus dur. Tout ce que je sais de Wang c’est qu’il est poster derrière sa laverie, je ne sais trop où. Pour ce qui est de Jing, ceci risque de me poser plus de problème. Wang est simple et son repère est tout comme lui. Pour ce qui est de Jing, ceci est plus complexe ! Je ne sais de son repère que ce qui est dit. Des légendes toutes aussi extravagantes que les contes des plans différentiels. J’ai vue bien des choses étranges dans mon auberge, mais rein de tel que ce qui est raconter sur cet endroit. Je vous laisse donc découvrir cela.

Ted sirota de nouveau son cocktail.

Une dernière chose. Je pourrais vous donner des tuyaux pour vous introduire chez Wang, et très rapidement, mais je ne suis pas sur que vous acceptiez. Vous risqueriez de ne pas aimer mes manières et la façon dont je vous y conduirais, mais cela vous éviterait bien des travaux salissant… Bien sur, vous me promettrez, ci vous choisissez que je vous conduise a Wang, que l’envie de me prendre ma vie ne fera que vous efflorer l’esprit… Qu’en dites vous ?

HRP: oui, il me semble.

Genso, toujours sur ses gardes, accepta dela suivre.

Passez devant.

Toujours caché sous sa capuche, Lia ne pouvait rien voir de lui.

Extasy, ravie, reçut enfin ses fameuses informations. Elle écouta attentivement les explications du barman et refusa poliment le verre proposé d'un geste de la main. Elle esquissa un sourire quand il acheva sa dernière phrase.

Vous tuer ? Je n'en ressens ni l'envie, ni le besoin. Et je pense même que je vais oublier l'idée de tuer Jing. En revanche, j'accepte votre aide pour rencontrer Wang. J'ai d'autres projets en tête et en faire un contact me semble une judicieuse perspective. Vous êtes toujours partant ?

Cela me vas mais j’aimerais s’avoir qu’elles sont vos intentions, vous pouvez avoir la garanti que ceux-ci resteront entre nous ma chère, mais je n’aime pas faire rencontrer des gens sans savoir qu’elles sont leurs intention. Vous comprendrez que cela peut me porter quelque peut préjudice…

Extasy leva un sourcil, interrogée.

Les révéler me porterait encore plus préjudice que vous. C'est être vulnérable que pouvoir être anticipé. Et ce même si je ne prévoie aucun coup d'éclat meurtrier. Je regrette, vous n'en saurez rien.

Lia hocha la tête en un "oui", puis elle descendit les marches du perron. Elle fit quelques pas vers la droite puis se retourna, attendant Aëlwin. Son regard bleu à moitié caché sous son capuchon était inquiet et lui disait de se dépêcher.

Genso suivi Lia sans un mot. Ses pas ne faisaient aucun bruit, sa toge traînait sur le sol. La silhouette semblait glisser tel un fantôme dans les rues sombres de la ville. Parfois un courant d'air plus puissant que les autres faisait onduler le tissu de telle manière à donner l'impression que l'homme n'avait pas de jambes.

"Je vous en prie, ne craignez rien. Votre sort a fortement affaiblit l'un de nos chef, et ils sont tous au petits soins pour lui. J'ai créé une cellule d'isolement, ils ne peuvent donc pas m'entendre. Mais elle ne durera pas longtemps."

Elle n'osait pas lui dire que ce n'était pas vraiment son sort qui avait affaiblit le boss. C'était plutôt d'avoir réparé son épée qui l'avait grandement affaiblit. Mais elle ne lui en dit mot et continua à marcher d'un pas fluide. Ils se dirigaient peu à peu vers la forêt.

"Je ne peut vous dire qui nous sommes exactement, ce que je sais, c'est que certains sont là depuis toujours, et d'autres sont arrivés petit à petit. Certains sont morts pour le sacrifice, mais nous sommes encore beaucoup. Vous avez déjà rencontré la guerrière, la veuve noire, le voleur, et bien sur...l'un de nos chefs..."

Elle avait prononcé ces derniers mots avec hésitation. La peur avait fait trembler sa voix et elle s'était tu. Mais elle reprit bientôt, d'un ton très sérieux et grave :

"Ils la retiennent prisonnière dans un coin de son esprit. Mais elle est encore inconsciente. Je vous en prie, aidez-moi à la sauver."

Genso écoutait Lia en la suivant. Il ne pouvait faire confiance à cette femme qu'il ne connaissait pas encore.

*L'un de leur chef... Il en reste encore.*

Aëlwin, toujours sur ses gardes, surveillait Lia et son timbre de voix tentant de percevoir la moindre variation dans son comportement.

Je vous écoute.

"Bien. Tout d'abord, je me nomme Eldwina, et..."

Lia s'arrêta soudain. La cellule d'isolement venait de se briser. Son visage se tordit soudain de douleur sous son capuchon, et elle serra les dents, détournant le regard de celui d'Aëlwin. Puis elle se redressa de nouveau et reprit sa marche.

"Il y a...une épée. Ses fragments ont étés éparpillés ici, et nous devons les retrouver. Une fois que l'épée sera reconstituée, nous partirons du corps de Lia et elle pourra enfin connaître le repos."

Elle espérait qu'il n'ai pas compris la fin de cette phrase, lourde de sens. Pendant qu'ils marchaient, un bruit, comme des gouttes d'eau tombant sur le sol, parvînt aux oreilles d'Aëlwin. Lia ne semblait pas s'en rendre compte, mais il lui sembla qu'elle avait pâlit depuis tout à l'heure, et que sa marche était devenue irrégulière.

L’aubergiste se frotta la nuque avec sa main comme si il était gêné…

Bien, je m’excuse, je ne voulais pas vous offenser mademoiselle. Je vous conduirait donc a Wong…

Il se pencha alors tout près d’Extasy pour lui chuchoter quelque chose a l’oreille. Elle pouvait alors sentir l’odeur de l’aubergiste qui, malgré ce qu’elle pensait, sentait extrêmement bon…

Je ne sais pas si c’est que vous n’aimez pas l’alcool, ou si vous avez très peut confiance en moi, cependant il était sage de ne pas le boire…

Tout d’un coup, Extasy senti ses paupières lourde et avait la tête qui tournait...

Mais, je ne peux vous mener à lui alors que vous êtes consciente, il en va de ma sécurité. Vous serez consciente de ce qui ce passe autour de vous, mais incapable de réagir ou de voire pendant une petite heure…

En effet, Extasy tomba, aveugle, sur le comptoir, comme endormie, mais elle entendait toujours ce qui ce passait autour d’elle.
Le barman se redressa et parti dans vers d’autres clients. Extasy entendit alors ce qu’il dit.

Cette jeune femme veut rencontrer votre chef.

Une voie d’un homme perfide répondit alors.

Bonnes ou mauvaises intentions Ted ?

Je ne sais pas, tu sais que je suis nul pour les interrogatoires. Cependant, si j’étais toi, je ne ferai pas de bêtise. Elle à pas l’air commode…

Bon Ok jl’emmène…

Extasy senti alors des mains la prendre, comme une princesse, et l’emmené dans la rue.

HRP : La suite dans la laverie Wang, je vais poster, tu répondra…

Entendant le bruit, Genso s'arrêta un instant, regarda autour de lui, et, attestant qu'il ne pleuvait pas, observa le sol sur lequel il aperçu des du sang (hrp: tu me diras si je me trompe, j'éditerais). Étonné par cette "découverte", il fit le tour de Lia, glissant sur le sol, et se posta devant elle.

Quelque chose ne va pas?

Il scrutait Lia du visage cherchant une éventuelle blessure.

hrp : Bingo, c'est bien du sang ^^

Il vit ses beaux yeux bleus se détourner alors qu'il la regardait, et il vit ses bras bouger sous sa cape. Mais elle le regarda de nouveau, avec le sourire. Elle avait bel et bien pâlit.

"Non, tout va bien." Mentit-elle.

La tête lui tournait et elle voyait trouble...ce n'était pas la première fois qu'ils lui faisait cela, mais elle avait toujours la même sensation : qu'on lui extirpait sa vie de ses veines ouvertes et de son corps. Elle défaillit et se rattrappa au bras d'Aëlwin, qui put voir l'affreux spectacle que le bras droit ensanglanté de Lia, ou plutôt d'Eldwina, offrait : l'avant bras de celle-ci était recouvert de sang qui émanait d'une plaie profonde près de la pliure du coude, et qui tombait à grosses goutes sur le sol.

La plaie était certe profonde, mais l'entaille était aussi fine qu'un cou de couteau. Mais de toute évidence, les veines étaient séctionnées et Eldwina se vidait de son sang. Elle parvînt tout de même à relever la tête et à lui dire, haletante :

"Voilà ce qui arrive à tous ceux qui comme moi protègent Lia..." Elle retourna son bras gauche, et il put y voir de nombreuses entailles, semblables à celle qui était ouverte sur son autre bras.

Voyant cela, Genso se baissa, attrapa un pan de sa toge noire et le déchira. Se redressant, il entoura le poigné d'Eldwina avec afin d'en faire un garrot.

Taisez-vous. Plus vous m'en dirais plus ils vous ferons du mal.

Il s'approcha encore plus près d'Eldwina, la pris dans ses bras et la porta. Cette dernière ne ressentait pas les mains de Genso qui la portait. Elle se sentait voler, défiant les lois de la gravité.

Si c'est l'épée qu'ils veulent, laissez-les faire et attendez qu'ils s'en aillent. Je ne sais comment les vaincre sans vous faire de mal ni sans faire de mal à Lia.

Il commença à avancer, ce qui mis un terme à sa phrase, et pris de la vitesse. La toge glissait sur le sol à vive allure. En rebroussant chemin, il arriva rapidement à l'auberge dans laquelle il entra.

Cette femme à besoin d'aide. Elle a perdu beaucoup de sang. Je vous en pris aidez-la.

Il posa Lia sur une table vide et recula. Attendant que quelqu'un de plus expérimenté que lui en médecine vienne l'aider, il tendit les bras vers le corps refroidissant et, aussitôt un air chaud émana de ses manches afin de la réchauffer.

HRP: si tu comptes faire quelque chose pendant le temps où je te porte et/ou où je t'emmène à l'auberge, alors poste, je rectifierais après.

hrp : Genso, c'est pas à son poignet qu'elle saigne. C'est vers le coude.

Lorsque Genso se remit à "marcher", Eldwina protesta :

"Non." Dit-elle faiblement. "Nous devons retrouver l'épée. Aidez-nous, s'il-vous-plaît."

Elle descendit des bras de Genso, mais ne tînt pas debout et s'effondra à genoux sur le sol. La tête lui tournait de plus en plus.

" Ne vous inqiètez pas...il ne me tueront pas...ils ont besoin de moi. En plus d'être mon châtiment pour aider Lia, c'est ce que je dois subir pour chaque heure passée à "contrôler" son corps...Mais...cependant...si je m'évanoui, vous n'êtes pas prête de me revoir de si tôt...il reprendront possession de son corps et ils vous tueront..."

Mais alors qu'elle disait cela, Genso vit ses pupilles bleues disparaître vers le haut, ne laissant que le blanc de ses yeux et elle tomba en arrière.

Hrp: ce n'est pas grave on dit que j'ai pansé la plaie c'est le plus important...

Genso ne pu répondre avant qu'Eldwina ne s'évanouisse. Il se pencha et souleva sa tête afin d'éviter qu'elle n'avale sa langue. Les Boss ne li plaisaient pas et le fait de les aider dans leur quête lui déplaisait. Il se sentait impuissant face à eux tant qu'ils étaient dans le corps de Lia. Il ne pouvait les vaincre et donc ne pouvait pas sauver Lia.

*Depuis que je suis aux cotés de cette fille, il ne lui arrive que du mal, ou en tout cas, il ne lui arrive pas de bien. Peut-être que...*

De nouveau, il prit Lia dans ses bras et, cette fois-ci, s'envola. La cape planait dans les airs, portant le corps inerte de la jeune fille. Se dirigeant vers un haut immeuble, Genso vint se poser sur son toit, puis y déposa Lia. Il retira sa toge et l'enroula autour de la fille afin qu'elle n'attrape pas froid. Lia, ou Eldwina, ne pouvait voir Genso car étant endormie. Ce dernier s'enflamma, puis grava une inscription sur le sol comme message pour Lia lorsqu'elle se réveillerait. Puis, il s'e alla de la même façon dont il l'avait emmenée sur ce toit.

PS: je te dirais ce que j'ai inscrit lorsque tu te réveilleras.

Eldwina n'était pas évanouie, mais c'était tout juste. Alors que Genso allait partir, et qu'il posa sa toge sur elle, elle lui attrapa la main et releva la tête. Elle pleurait.

"Je vous en prie, ne partez pas. Ne me laissez pas seule avec eux. Si vous partez, je n'ose imaginer ce qu'ils nous feront à Lia et à moi."

Genso n'était qu'une silhouette dans la nuit. Lorsqu'Eldwina voulut l'attraper, sa main sembla passer à travers son bras. Genso lui faisait dos, Eldwina, par terre, pleurait.

Si je m'en vais, il vous feront du mal, si je reste à vos côté ils vous feront pire encore. Je suis navré mais je ne peux rien contre eux...

Il s'approcha du rebord. Seul ses talons le retenaient encore.

Pardonnez-moi, mais je ne peux me permettre de vous condamner.

Terminant sa phrase, il fit un pas de le vide et disparu de point de vue d'Eldwina. Dans la rue en dessous, seul un chat noir marchait, fouillant les poubelles à la recherche de restes encore comestibles que les humains se refusaient à consommer.

"Au contraire." Dit elle tristement avant que Genso ne saute. "Ils savent déjà que vous nous aidez. Ceci, je dois le subir à chaque fois. C'est mon continuel châtiment, et vous ne pouvez rien y faire. Ce n'est pas votre faute. Mais partez. Après tout c'est vrai, ce n'est pas votre histoire. Mais votre tendre amie aurait sans doute désaprouvé votre comportement. Je sais que vous pensez faire bien, mais il n'en est pas ainsi. Vous étiez notre dernier espoir mais je crois que j'ai eu tors de vous faire confiance. Je croyais que vous aviez compris. Mais apparemment non. Pourtant, vous sembliez différent des autres qui n'ont cherché qu'à nous..." Elle soupira. "Qu'à abuser de nous."

hrp : ce qui va suivre est en plus. Si tu décide finalement de rester, tiens toi-en juste à ce que je viens d'écrire plus haut.

Mais déjà ses paroles suivaient Genso dans le vent. Elle releva la tête et ne le vit plus. Les larmes coulèrent sur ses joues, puis elle regarda son bras. Le garot lui faisait mal, et prenant le poignard dans sa bote, elle sectionna le lien. Le sang ne coulait plus et la plaie s'était refermée, laissant une cicatrice de plus sur son bras. Mais elle se sentait toujours faible. Elle prit le flacon de comprimés rouges dans son sac et murmura :

"Deux pour chaque litre de sang perdu. Trois devraient largement suffire."

Elle tira de son sac une bouteille d'eau, et avala les trois comprimés avec son contenu. Elle rangea le tout et, regardant une dernière fois l'endroit d'où Aëlwin avait sauté, puis le ciel, elle serra la toge d'Aëlwin sur elle, et ferma les yeux, espérant croiser de nouveau la route du propriétaire de la toge.

A l'énonciation de sa "tendre amie", Genso sembla hésiter. Figé, les yeux fixant le vide sous lui. Genso ne se retourna pas, il releva la tête et fit un pas en avant.

Hrp : t'as sauté ou t'es toujours là ?

Genso avait tout de même sauté. Elle releva la tête et ne le vit plus. Les larmes coulèrent sur ses joues, puis elle regarda son bras. Le garot lui faisait mal, et prenant le poignard dans sa botte, elle sectionna le lien. Le sang ne coulait plus et la plaie s'était refermée, laissant une cicatrice de plus sur son bras. Mais elle se sentait toujours faible. Elle prit le flacon de comprimés rouges dans son sac et murmura :

"Deux pour chaque litre de sang perdu. Trois devraient largement suffire."

Elle tira de son sac une bouteille d'eau, et avala les trois comprimés avec son contenu. Elle rangea le tout et, regardant une dernière fois l'endroit d'où Aëlwin avait sauté, puis le ciel, elle serra la toge d'Aëlwin sur elle, et ferma les yeux, espérant croiser de nouveau la route du propriétaire de la toge. Mais elle était perturbée et rouvrit les yeux. Faiblement, elle entama un chant qui s'envola dans les airs avec le vent. Le chant parvînt aux oreilles d'Aëlwin, qui ne put s'empêcher de le reconnaitre : c'était le chant du pays de sa douce.

Le chant finit par s'arrêter dans un son triste, après un vers que la "chanteuse" avait rajouté et qui disait :

"Mais hélas la grande dame n'est plus"

" J'ai pressenti qu'il n'y avait pas que le mal en cette ville, mais la ville elle même est le mal pour une nymphe. Je ne puis rester trop longtemps ici, je suis navré de devoir écourter cette discussion. "
Sharp était déjà équipé et prêt a partir. Il ouvrit la porte pour vérifier que la bataille avait bien cessé, puis se retournant une dernière fois vers son interlocutrice, il lui annonça :
" Il est fort possible que j'aie chanté pour des prêtresses au temps ou j'était encore dans les royaumes elfiques. Mais impossible pour moi de me rappeler le nom des toutes les personnes pour qui j'ai joué qu'elles soit prêtresses ou princesses. Bien au revoir, nous nous recroiserons sûrement, j'en ai le pressentiment. "
Sur ce, Sharp s'en alla.

Chambre 5

Miniriël était déçue que Sharp s'en aille. Un automatisme se déclencha en elle alors que Sharp était sur le pas de la porte. Elle se mit à chanter de tout son coeur.

http://www.yourfilehost.com/media.php?cat=audio&file=04_Greenwaves.mp3

Cette chanson rappela à Sharp le moment évoqué par la demoiselle. Il revit le château blanc, les prêtresses vêtues de robes vert clair danser autour de la fontaine gelée qui se dégelait au fur et à mesure de leur danse. Une des prêtresses, portant un diadème d'or fait d'entrelacs, dansait dans la fontaine-sans que ses pied ne s'enfoncent dans l'eau- et sur les bords de marbe. Cette jeune fille était belle. Ses longs cheveux blonds parsemés de gemmes voletaient autour d'elle, lui donnant l'air d'une déesse. Il revit la neige fondre, les bourgeons percer et la nature reverdoyer. Il sentit de nouveau la douce brise du printemps chatouiller son visage, et entendit les oiseaux chanter.

Lorsqu'elle eût finit de chanter, Sharp se rendit compte que le loup avait posé sa gueule sur son pied et qu'il le regardait avec l'air de dire "reste".
Miniriël les regardait. Les larmes coulaient de nouveau de ses beaux yeux bleus.

"Restez. S'il vous plaît. Ce pays, bien plus que cette ville, est le mal. Où que vous alliez, vous trouverez le mal. L'épreuve qu'a subit ce loup en est la preuve formelle. Restez, je vous en prie. Ou laissez-moi vous accompagner. A deux nous seront plus fort."

Un vent léger s'était levé e soufflait dans les ruelles sombre de Nagaroth. Genso était déjà loin alors Lia prononçait sa dernière phrase.

Dans la rue devant l'auberge, un homme apparu. Il était relativement grand et ses cheveux mi-longs caressaient ses épaules. Son corps était entièrement recouvert d’une combinaison, à l'exception de la tête, de cuir noir brodée de symboles runiques en fil d'or.
Il entra dans l'auberge. A l'intérieur régnait encore une ambiance agitée. Dans un coin du saloon des personnes chantaient, près du bar d'autres faisaient des bras de fer et plus prés de la porte d'autre se défiaient à un concours de beuverie. Déjà deux personnes par terre, une troisième la tête dans la cuve des toilettes...
Au milieu de ce spectacle apocalyptique, Aëlwin vint s'asseoir à un tabouret au bar. Il s'adressa au barman à propos d'un sujet qui l'avait précédemment interpellé.

Excusez-moi mais j'ai entendu dire qu'un certain Jing vendait des armes... est-ce vrai? et surtout, où puis-je le trouver?